Internet et le livre : être un indépendant écrivain : Balzac Flaubert... et moi
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Etre indépendant, en 1828, nécessitait d’être son propre imprimeur. Balzac fera faillite et bûchera deux décennies pour payer ses dettes.
Etre indépendant... sans prendre de risques. Donc ne pas s’endetter : vivre de peu si nécessaire, vivre de peu même quand on peut vivre avec plus, pour se donner quelques années supplémentaires d’indépendance. Pour écrire vraiment, totalement, Flaubert se retire à Croisset.
Rares sont ses contemporains à retenir la leçon.
Logique : le recul est nécessaire à la compréhension.
Mais depuis ! Briller dans de petits cercles et côtoyer des utiles à la médiatisation restent des impasses très fréquentées.
Internet, c’est ma liberté. Nécessité à laquelle j’accorde quelques heures par jour. Cet arrangement me convient. Je n’aurais pas pu accepter un poste de critique littéraire ou chroniqueur au service des idées fédératrices du lectorat.
Ou pire, pour un citoyen du Lot : correspondant de la Dépêche du Midi.


Trouver le moyen d’en vivre ! - C’est une équation insoluble. Ne perds pas ton temps avec ça. Ne perds pas ton temps à chercher un autre chemin : c’est déjà suffisamment difficile d’être accepté sur les nobles sentiers où nos illustres aînés se sont illustrés...
Convictions d’un voisin de salon du livre, autoproclamé poète.




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--- le 13 mars 2013 à 17 : 43
par Ternoise : On parlera de dois-je quitter la France ? dans les médias ?


- le 02 mai 2007 à 08 : 49
par Claudec : Je n'ai pas très bien compris comment ça marche, alors je recommence.

Salut à vous,

A propos de l'évolution de l'industrie du livre ou
"Inflation quand tu nous tiens !"

Comme le reste, la littérature est entraînée par le courant égalitariste du nombre, conduisant à l'océan de la médiocrité subventionnée.
Le Libraire sera (quand il n'est pas déjà) à la littérature, ce que le pharmacien est à la sécurité sociale ; comme le journaliste y est le médecin (prescripteur), l'éditeur la clinique ou l'hôpital, et le ministère de la culture celui de l'assistance sociale de la pensée.
Internet n'y changera hélas pas grand chose. Il sera simplement le nouvel outil des éditeurs, qui plutôt que de réceptionner des manucrits qu'ils n'ont plus la possibilité de lire, se contenteront d'aller à la pêche sur le net (Sauf pour publier les oeuvres des canassons appartenant déjà à leur écurie).

Poétiquement correct

Je déclare avec Aragon
Le poète a toujours raison ...
... lorsque son imagination
Sait se passer de subvention.

Cordialement,
Claudec

- le 19 mars 2007 à 18 : 40
par Nathalie HERRANZ : Sujet très intéressant... De par mon métier (je suis correctrice de livres...) je constate que de plus en plus d'auteurs font le choix de l'indépendance, et leurs écrits sont toujours très intéressants. Ceux qui n'écrivent pas pour être connus... gagnent souvent à être connus ! Leurs textes sont libres de toute contrainte, généralement plus authentiques... Bien sûr, on ne peut pas faire de généralités quand on parle de création artistique. Toutefois, je profite de ces quelques lignes pour leur tirer mon chapeau. Bravo et courage aux auteurs auto-édités ! *F3

- le 19 mars 2007 à 17 : 36
par T : un deuxième pour raison technique ! *F2

- le 19 mars 2007 à 14 : 44
par ternoise : un premier commentaire pour vérifier le fonctionnement par l'auteur *F1

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