Les marchands et la liberté des écrivains


Les marchands se sont organisés pour faire payer à l’écrivain sa liberté : après ses quelques mois de création, de véritable, totale liberté, il devra s’humilier, d’abord en quémandant d’un éditeur la publication puis en côtoyant des gens le plus souvent vides, stupides, lourds, pour en assurer la promotion.
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Un jour, peut-être, son audience et sa rentabilité retourneront la situation : les éditeurs insisteront pour lui signer de gros chèques en échange de ses écrits et les libraires, journalistes et organisateurs de manifestions dites littéraires se coucheront, ramperont, paieront pour quelques confidences, pour sa présence.
Mais l’écrivain connaissant l’autre face de ces gens ne sera pas dupe. Parfois il les rejettera en bloc, parfois il se déplacera prendre l’oseille et choquer le petit bourgeois en ne masquant même pas son mépris. Parfois aussi il sera devenu un véritable salaud.
Tout être humain conscient de sa qualité d’écrivain devrait réfléchir avant de mettre le doigt dans l’engrenage.





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